Aux confins de l’Albanie, du Monténégro et du Kosovo, j’ai imaginé une fiction visuelle où se mêlent passé et présent, histoire et imaginaire.
Au cœur de ces montagnes frontalières subsiste l’écho du Kanun — un code ancestral hérité du XIIIᵉ siècle, qui régissait la vie, l’honneur, la vengeance et la réconciliation.
Guidée par les récits d’Edith Durham et par Avril brisé d’Ismaïl Kadaré, j’ai cherché dans ces paysages la trace d’une humanité à la fois fière et vulnérable.
Sous les aplats de rouge, dans la lumière violette des crêtes, se révèle la beauté farouche de ces terres qui défient le temps et gardent, dans leur silence, la mémoire des serments.