À la lisière, le réel s’évanouit —le rêve glisse, se faufile, tremble. Silhouettes fugitives, enfants sauvages, empreintes de plantes — fantômes de jour, murmures d’ombre. Le noir et blanc tord les formes,l’obscurité devient souffle, onde, souffle.
Parfois un éclat de couleur, fragile, traverse l’ombre,comme une étoile qui se pose sur les feuilles. La forêt aux songes mouvants — frontière fragile, frontière mouvante, entre vrai et faux, dessin et photographie, mémoire et imaginaire, où le regard se perd et se laisse emporter par le souffle des racines, le murmure des feuilles, le vertige du mystère qui se déploie à chaque pas.

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